🍻 Nous L Europe Banquet Des Peuples Critique
NousL’Europe, banquet des peuples Résumé L’Europe, plus que jamais malmenée, soumise aux critiques, rongée par les nationalismes, semble ne plus faire rêver. L’écrivain Laurent Gaudé émet l’hypothèse que le désir s’est éteint parce que le récit européen n’a pas été encore écrit et que, sans histoire, point de
Nous l’Europe, banquet des peuples : ressasser les erreurs du passé. Replonger dans les souvenirs d’un passé marqué par de grands évènements historiques ; Roland Auzet met en scène d’après le roman de Laurent Gaudé, ces souvenirs comme point d’ancrage d’une Europe solide et unis qui, cependant n’en reste pas moins purement
LEurope, plus que jamais malmenée, soumise aux critiques, rongée par les nationalismes, semble ne plus faire rêver. L’écrivain Laurent Gaudé émet l’hypothèse que le désir s’est éteint parce que le récit
Enmettant en mots les marques de l'Histoire – l'industrialisation, les deux guerres mondiales, le communisme et la déchirure du rideau de fer, mai 1968 à Paris et à Prague, la lutte contre le terrorisme – Nous, l'Europe, banquet des peuples interroge le concept de fraternité, la responsabilité de l'individu dans le groupe, l'utopie de construire ensemble une société plus
AprèsAvignon, “Nous, l’Europe banquet des peuples” est à l’affiche à Perpignan. Produite par l’Archipel et créée au festival d’Avignon en juillet 2019, la dernière création de Roland Auzet s’appuie sur un texte de Laurent Gaudé.
Etnous invite au grand banquet « où l’Europe redeviendra l’affaire des peuples ». Nous devrions toutes et tous apprendre par cœur les vingt-quatre derniers vers de ce poème. Et les réciter les uns aux autres quand nous ne savons plus où nous sommes, où nous allons, quand le fatalisme s’installe, quand le pessimisme, vertu suicidaire, l’emporte.
Deuxans après « de sang et de lumière », les indignations et le militantisme de Laurent Gaudé donnent naissance à un nouveau recueil
Nousl’Europe, Banquet des Peuples est une pièce de théâtre musical née d’une collaboration entre l’auteur Laurent Gaudé et le metteur en scène Roland Auzet, qui a déclaré : « Nous l’Europe, Banquet des Peuples est un projet d’écriture scénique pour douze acteurs et un chœur de foule.
PAGESCRITIQUES : Un soir de gala, Sélectionné, Drôle de genre !, Lawrence d'Arabie, Berlin Berlin, Nous l'Europe Banquet des peuples, Hamlet à l'impératif !, La tendresse, Tous des oiseaux. L'EDITO de François Varlin et le GRAIN DE SEL de Jacques Nerson. Je m'abonne à Théâtral magazine pour 25 €
g8ixns. Nous l'Europe banquet des peuplesL’Europe, l’ancienne, celle d’un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l’Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l’alpha et l’oméga de ce texte en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d’affrontements, d’enthousiasmes, de défaites et d’espoirs. À l’heure où certains doutent, où d’autres n’y croient plus, ce récit européen humaniste rappelle qu’une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d’avenir. C’est donc d’une plume ardente que Laurent Gaudé compose une épopée invitant à la réalisation d’une Europe des différences, de la solidarité et de la !Tout y est, absolument tout ce que vous aimez, la littérature, la poésie, l’histoire. Un livre indispensable, à mettre entre toutes les mains. Un livre que j’ai adoré !Une épopée pleine d’ ne semble pas y avoir de pilote pour sauver le vaisseau Europe, il y a un écrivain est témoin de son époque. Il est normal que Laurent Gaudé ait écrit Nous, l'Europe, banquet des peuples. Il le fait en poète courageux, qui dresse d'abord un tableau inquiétant puis nous dit avec élégance ce qu'il faut faire pour que l'Europe renoue avec ses valeurs et son Gaudé, dont on connaît depuis quinze ans l’art du rythme, la fluidité, le lyrisme tenu, compose un poème qui navigue entre l’ode, le romanesque, et le pamphlet.
En ouverture du colloque "Inventer l’Europe" que nous vous proposons cette semaine, Thomas Römer, administrateur du Collège de France a noté que "Les appels à refonder l’Europe se multiplient". Si les organisateurs du colloque prennent acte de cet appel à "réinventer l’Europe", ils nous invitent aussi à "comprendre quand, où, comment et par qui l’Europe a été inventée et ainsi mesurer le champ des Europes à réinventer?".La première matinée des contributions s’est donc attachée au thème des "inventions de l’Europe". Comment penser une certaine polyphonie européenne?C’est dans ce cadre qu’en deuxième partie d’émission, vous pourrez écouter la contribution de Timothée Picard, professeur de Littérature générale et comparée à l’Université Rennes 2 sur "La construction d'un imaginaire musical européen, entre valorisation et critique". "Mon intervention, indique-t-il, voudrait tirer profit d’un double ancrage institutionnel. En tant que dramaturge et conseiller du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, je me situe à un endroit intéressant pour observer le rapport évolutif qu’une institution musicale représentative, née de la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale, peut avoir avec l’Europe comme idée, valeur et institution. En tant qu’universitaire spécialiste des conceptions et représentations de la musique, je peux tenter de mettre en perspective ces observations en retraçant la manière dont, depuis l’entre-deux-guerres, l’imaginaire musical européen a été construit, promu et parfois critiqué, parallèlement au développement de l’Europe comme institution". Timothée Picard analyse en particulier de quelle façon l'Europe peut "hanter la musicographie de l'Entre-deux-guerres". L'écrivain Romain Rolland, également auteur de la première thèse de musicologie en France, met en avant l'image du "concert européen", cherchant "à penser une sorte de polyphonie européenne", rappelle-t-il. La figure et les œuvres de Beethoven, son "mythe", explique encore le chercheur, sont tirés, tantôt du côté de l'harmonie pour l'Europe, de la joie et d'un "idéal d'entente concertante entre les nations" et, tantôt du côté de "la souffrance", de "la critique de l'esprit européen", voire de la récupération nationaliste, sinon nazie, aux côtés de l’œuvre de Wagner. C'est donc l’ambivalence de cet imaginaire musical européen qui est également passé au spectre de l'analyse. Dans les années 1920-1930, le succès du jazz, entre fascination et rejet, est une alternative importante, note Timothée Picard. "Le jazz, c'est le moment où la musique savante européenne commence à devenir classique et à se penser en termes de canons et de répertoires. En réalité, ça a commencé déjà un siècle auparavant, notamment en se cristallisant autour de la figure de Bach, comme père de toute musique. Mais c'est quelque chose qui s'accélère. Au début du XXe siècle, la musique savante européenne commence à se penser comme telle, mais aussi à se penser comme en crise, fatiguée ou menacée, dans un contexte marqué par la hantise de la décadence et de la dégénérescence." "J'ai mal à l'Europe"Timothée Picard fait dialoguer littérature et musiques européennes. Paul Claudel use aussi de la métaphore musicale dans son œuvre pour parler de l'Europe. Le chercheur-dramaturge revient notamment sur un texte intitulé "L'Esprit européen". En 1936, Paul Claudel avance si l'on demandait à l'un de ses voisins d'omnibus, "Qu'avez vous, mon ami ou souffrez-vous?" Il vous répondra s'il était sincère "J'ai mal à l'Europe". En Europe, poursuit Claudel, il y a des différences qui sont des harmonies. Et par dessus tout cela, il y a un état général d'alerte et de mobilisation des cœurs et des esprits où chacun sent qu'il a la fois peur et besoin de tout le monde." Cette souffrance, cette vigilance, citées par Timothée Picard font écho à celles analysées par Patrick Boucheron, que nous retrouvons en première partie de notre diffusion, sur les inventions politiques de l'Europe. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Titulaire de la chaire Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIᵉ-XVIᵉ siècle, Patrick Boucheron ouvre sa contribution par la question centrale et frontale de la défiance envers l'Europe, celle lointaine des technocrates, celle du "non" lors du référendum de Maastricht, ce "non" transformé en "oui", pour ne "pas casser", "ce qu'on a mis longtemps à construire". Il cite le beau texte "Nous, l’Europe, banquet des peuples", de Laurent Gaudé, texte poétique, mis en scène et en musique par Roland Auzet, au Festival d'Avignon, en 2019. "Il me semble, dit l'historien, qu'il faudrait effectivement partir de cette défiance, de ce malaise, de cette insuffisance. Qu'a-t-il manqué à l'Europe pour qu'elle suscite si peu d'adhésion démocratique?" Une très grande variété d'expériences politiquesDans une interview donnée au JDD en 2019, Patrick Boucheron a indiqué que pour lui "L’Histoire n'est pas une école de la fatalité, mais une philosophie pratique de la capacité d'agir des hommes et des femmes en société. Elle nous montre de quoi nous sommes capables, c'est-à -dire de beaucoup plus que ce que l'on croit. Pour ma part, à travers l'histoire des pouvoirs en Europe occidentale, je ne tente pas seulement d’éclairer le pouvoir de ceux qui nous gouvernent, mais aussi ce que nous pouvons face à eux." Patrick Boucheron analyse aujourd'hui pourquoi nous avons "tout intérêt à pluraliser sur la longue durée notre conception des inventions du politique en Europe et d’en dresser l’inventaire complet". "Dans tous les cas, indique-t-il, il s'agira de rejeter le préjugé 'continuiste' et de compliquer ainsi la généalogie des inventions politiques de l'Europe." "Le XVe siècle, rappelle Patrick Boucheron, se caractérise d'abord par une très grande variété d'expériences politiques qui ne laissent jamais réduire par l'histoire de la souveraineté ou de la construction des États-nations qui, à partir de la dissémination des pouvoirs symboliques, suite à la révolution grégorienne, et bien se caractérise par cette gamme d'expériences politiques, qui va de la théocratie la plus intraitable jusqu'à l'autonomie communale, en passant par toutes les nuances des républiques monarchiques, des États princiers, des dominations oligarchiques et cette gamme qui sature la classe des expériences possibles du gouvernement, elle ne se laisse pas réduire par le sage ordonnancement aristotélicien des régimes politiques, y compris lorsque cet ordre passe au crible de la pensée Aristotélico-thomiste la plus radicale, celle des théoriciens de la commune italienne." Au-delà "des étapes d'une histoire institutionnelle et constitutionnelle, la genèse d'une construction étatique", Patrick Boucheron s'attache à mettre en évidence une Europe, lieu d'inventivités politiques qui prend en compte toute la richesse des expériences "les lieux d'émergence hétérogènes, discontinus, qui forment autant d'expériences et qu'on va aller chercher dans leurs lieux d'émergence les villes, les communautés rurales, les groupes monastiques, les parentés aristocratiques et aussi les foules révoltées." Nous gagnons le Collège de France le 21 octobre 2022 aujourd’hui les inventions politiques de l’Europe et la construction d’un imaginaire musical européen." Pour prolongerNous, L'Europe, Banquet des peuples a été créé au Festival d'Avignon, repris à l'Opéra de Limoges en décembre 2021, au Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National de Saint-Denis, en janvier 2022... Par ailleurs il sera possible d'assister à une représentation de "Nous, L'Europe, Banquet des peuples" de Laurent Gaudé, mis en scène par Roland Auzet au Théâtre de l'Atelier à Paris, du 7 au 29 mai 2022.
L’Histoire L’Europe, l’ancienne, celle d’un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l’Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l’alpha et l’oméga de ce texte en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d’affrontements, d’enthousiasmes, de défaites et d’espoirs. A l’heure où certains doutent, où d’autres n’y croient plus, ce récit européen humaniste rappelle qu’une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d’avenir. C’est donc d’une plume ardente que Laurent Gaudé compose une épopée invitant à la réalisation d’une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté. Merci à Yvan de m’avoir incité à découvrir ce livre Nous, l’Europe Banquet des peuples » de Laurent Gaudé. Lisez sa jolie chronique ici 1848, le Printemps des peuples » est la matrice originelle de l’idée européenne. C’est à ce moment précis que Laurent Gaudé débute son récit sur l’aventure européenne dans son bel essai Nous, l’Europe Banquet des peuples . En 100 pages, Laurent Gaudé fait avec maestria le portrait d’une Europe qui est morte plusieurs fois avant de renaître à la vie. Victor Hugo prononce un discours lors du Congrès des amis de la paix universelle »qui s’ouvre le 21 août 1849 à Paris. L’écrivain y prophétise l’effacement des frontières sur la carte et des préjugés dans les cœurs » et appelle de ses vœux à la création des États-Unis d’Europe », garants de la fraternité des hommes ». Cent soixante dix ans plus tard, toute proportion gardée, Laurent Gaudé, intellectuel et auteur brillant, tisse à nouveau la trame d’une Europe de fraternité, d’ouverture et d’humanisme qu’il souhaite voir émerger. Sa plume est pleine de verve de souffle lorsqu’il invoque la colonisation, le pêché originel d’une Europe dont les États voulaient se partager le monde pour leur seul profit. Il évoque aussi les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1939-1945 qui saigneront des générations entières de jeunes européens mais pas seulement songeons aux tirailleurs sénégalais.. et puis cette impardonnable compromission avec le mal incarné par les régimes fascistes, le national-socialisme.. Quid du communisme et de Staline dont les crimes sont ici passés sous silence, ce que je regrette profondément. La Shoah bien sûr, événement traumatique face auquel nous restons tous sans mot tant l’horreur est ici indicible. La chape de plomb communiste à l’Est, coupant l’Europe en deux jusqu’à la chute du mur en 1989. L’histoire ne s’arrête pas là puisque quelques années plus tard la guerre sévit à nouveau en Europe, en Ex Yougoslavie cette fois, où les Serbes orthodoxes, les Croates catholiques et les Bosniaques musulmans s’entretuent. Laurent Gaudé a le don de rendre son texte clair et bien construit. C’est à un sursaut qu’il nous incite pour faire vivre cette Europe trop technocratique à son goût, pas assez traversé par le souffle de la jeunesse des peuples d’Europe. Je trouve très intéressant que Laurent Gaudé puisse prendre la plume afin de nous dévoiler son désir d’Europe. Bien sûr, il y a une part d’utopie très importante dans son texte. On peut trouver cela naïf mais l’on sent toute la sincérité de l’auteur. J’ai des divergences de point de vue sur sa vision » de l’histoire européenne. La perception du monde de Laurent Gaudé est très trop bien pensante ». Je ne vais pas vous le cacher, sa perception candide de Mai 68 m’a heurté. Nous n’en sommes plus là fort heureusement. J’aurais souhaité voir Laurent Gaudé prendre davantage de risques quand à ses prises de position. Un peu à l’image de ce que peut faire Michel Onfray par exemple. J’ai trouvé ainsi dommage que sur les questions d’immigrations, sujet polémique et pertinent s’il en est, avec ces clivages entre une Italie refusant les migrants, l’extrême droite étant au pouvoir et une position officielle française pour le moins ambiguë.. j’aurais donc souhaité voir un humaniste tel que Laurent Gaudé prendre position de façon claire, le tout avec un propos ambitieux et salutaire. Hors l’auteur ne nous en dit pas plus sur ses solutions, doit-on accueillir tous ces êtres humains en souffrance ? le peut-on sans risquer la déstabilisation d’équilibres déjà précaires ? enfin, j’aurais aimé qu’il nous parle d’une Europe, qui n’est plus en paix, depuis que l’islamisme radical nous a déclaré la guerre au nom d’une idéologie mortifère. Quel place l’islam doit elle avoir en Europe ? Que faire face à la montée des populismes d’extrême gauche ou d’extrême droite ? Ceux sont des sujets très complexes et je comprends parfaitement que répondre à ces interrogations auraient nécessité un travail différent. J’émets donc des réserves sur ce texte et surtout sur les derniers chapitres de Nous, l’Europe Banquet des peuples », je souligne la qualité littéraire de ce récit qui n’est pas sans rappeler, un autre auteur fascinant, aimant parler d’histoire Eric Vuillard. Lire Laurent Gaudé, quoiqu’il en soit, est toujours d’une infinie richesse intellectuelle. Son livre est bouillonnant et je le redis empli d’un souffle qui manque trop souvent à nos hommes et femmes politiques. A lire en ces temps troublés. Ma note 3,5 /5. Broché 182 pages Éditeur Actes Sud 1 mai 2019 Collection Domaine français L’Histoire A la fin des années 2060, la présidente française de Transparence, une société du numérique implantée en terre sauvage d’Islande, est accusée par la police locale d’avoir orchestré son propre assassinat. Or au même moment, son entreprise s’apprête à commercialiser le programme Endless, un projet révolutionnaire sur l’immortalité, qui consiste à transplanter l’âme humaine dans une enveloppe corporelle artificielle. Alors que la planète est gravement menacée par le réchauffement climatique, cette petite start-up qui est sur le point de prendre le contrôle du secteur numérique pourra-t-elle sauver l’humanité ? Avec son dernier livre Transparence , Marc Dugain signe un roman d’anticipation qui est aussi une satire de notre monde ou tout du moins de ce qu’il sera en 2060. Avec férocité, il s’attache à nous offrir un condensé de ce pourquoi l’humanité est en péril. La cupidité des GAFA Google, Apple, Facebook, Amazon, l’argent véritable veau d’or d’une société qui ne songe plus qu’à dilapider les ressources de la planète pour conserver son mode de vie occidental et son idéal consumériste, la duplicité du monde politique et des différentes religions monothéistes à ce titre le portrait fait de l’Église catholique et du Pape est d’une violence digne des brûlots anti-cléricaux du début du XXème siècle au moment de la loi 1905 de séparation de l’Église et de l’État. Transparence » est un pamphlet, c’est sa force mais aussi sa limite tant le trait semble manquer parfois de nuance. A trop vilipender les responsables de cette situation catastrophique pour l’avenir de la planète, de l’humanité tout entière, Marc Dugain perd en lucidité, en raisonnement, en complexité ce qu’il traduit par un trait de plume acerbe, colérique et provocateur. Le style d’écriture, point fort de ce grand auteur, est ici sans réel souffle. Ce qui au départ nous amuse, devient peu à peu redondant et, disons le, assez vain. C’est dommage car l’histoire de cette petite société du numérique, transhumaniste, basée en Islande et dirigée par une Française qui grâce au programme secret Endless » fait basculer le destin du monde, était une belle idée. Trop court et caricatural pour être marquant, trop long pour susciter autre chose qu’un ennui poli, j’ai pour ma part trouvé ce Transparence » très décevant eu égard aux qualités d’un écrivain tel que Marc Dugain. Un rendez-vous manqué. Ma note 3/5. Broché 224 pages Éditeur Gallimard 25 avril 2019
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